JOLI GAVE D’OSSAU

Bonjour à tous.

Me voici de retour de deux semaines de vacances dans le Béarn à Laruns. Gave d’Ossau et lacs de montagne ont étés au programme.

Dimanche 13 Aout:

Premier coup du soir sur le gave d’Ossau. Je choisis le secteur de Moulaprat d’où je découvre un gave bas aux eaux limpides, malgré cela les truites sont actives sur de petits béatidés gris. Quelques sedges émergent, les poissons changent de menu fréquemment. Cette première sortie me permettra de toucher mes premières truites du gave, bien vives à tenter de me fausser compagnie dans les cailloux. Il est 21H30, l’obscurité rend les ferrages délicats, car je ne vois plus ma mouche. Je rentre au camping « LE VALENTIN » avec un sourire qui irradie mon visage de pêcheur heureux.

En ce vendredi 18 Aout:

Nouvelle escapade sur le gave. Le secteur choisi m’avait valu une mésaventure dommageable à tous pêcheur 6 ans auparavant, le bris du 3eme brin de ma XLS. Le temps est maussade, le plafond est très bas et une petite bruine humidifie l’atmosphère, un temps propice aux éclosions des petits insectes gris.

Les farios du gave s’en donnent à cœur joie pour gober cette pitance qui dérive au gré de l’onde claire. Une fois de plus ma bernache fera de gentilles victimes qui bien entendu retrouveront leur élément liquide. Après 2H, je rentre au camping, heureux mais un peu humidifié.

Dimanche 20 Aout:

Un coup du soir très mobile. Je vais sur le secteur de « LA FALAISE AUX VAUTOURS ». Mauvais choix, l’eau est haute et teintée. Je monte plus en amont, même topo. Le canal de GETEU a effectué un lâcher. Je me retrouve sur le nokill de Laruns pour y trouver une eau claire et basse, mais aucune activité n’est visible et également aucun poisson, malgré les insectes qui dérivent, je me demande si ce secteur enfin de compte n’est pas « tout Kill ». Je descend donc vers l’abattoir de Laruns, pas de gobages mais quelques riquettes sautent hors de l’eau pour happer les insectes qui volent à basse altitude. Pas de prises mais je suis tout de même heureux d’être au bord du gave. J’y rencontrerai un autre moucheur qui débute dans cette pratique et à qui j’offrirai ma bernache ainsi que ma formule de bas de ligne à nœuds.

Mardi 22 Aout:

Nous partons pour une randonnée en altitude. Direction le lac de CASTEREAU. Un lac où la pêche est en nokill (parait-il). La montée est relativement aisée, elle passe par le plateau du gave de BIOUS où les truitelles d’altitude gobent.

Lors de notre montée, très matinale, nous rencontrons les marmottes qui batifolent entre les rochers et à notre vue elle se réfugient près de leurs terriers. C’est l’heure de la traie pour les brebis qui là haut sont en liberté. Le pied!

Nous arrivons au lac et le pic du midi d’Ossau nous toise de toute sa grandeur. Le panorama est superbe, nous nous sentons tout petits.

Coté « pêche » se fut une grande déception. Malgré l’abondance de nourriture qui dérive (olives de lac, fourmis ailées et autres terrestres), les gobages sont rares où hors de portée. Nous sommes tout de même enthousiasmés par tant de beauté.

Mercredi 23 Aout:

Direction la falaise aux vautours. Cette fois l’eau est basse et claire. Quelques insectes émergent de l’onde cristalline, un pléco se posera sur ma main comme pour chercher protection car l’orage gronde au loin. Suspension de séance pour contempler la montagne qui se pare de couleurs magnifiques.

Celui ci s’éloigne et je peux reprendre ma prospection. Les petites seront sensibles à un petit parachute gris, mais la pluie interrompt ma séance. Je rentre avant d’être trempé.

Vendredi 25 Aout:

Je retourne vers la falaise aux vautours pour une dernière séance. Pour dire au revoir au gave d’Ossau et ses truites.

Il est 15H30, le ciel se découvre peu à peu mais une brume persiste autour des sommets. Les insectes virevoltent au dessus de l’onde cristalline et quelques gobages trahissent la présence de poissons en poste. Par ce niveau bas ma bernache fera encore des victimes, petites mais très vives, ce qui m’occasionnera quelques ratés. 18H, le canal de Geteu effectue son lâcher journalier, mais cette fois il est de moindre ampleur. L’eau se pique très peu et le niveau ne monte que d’une dizaine de centimètres. Je change de supercherie pour fixer à ma pointe une grise en chevreuil. Les gourmandes ni seront pas insensibles et s’en saisiront avec violence, malgré leur petite taille. Il est 19H, je me décide à dire au revoir au gave d’Ossau. Avec une certaine tristesse je quitte ses berges et son merveilleux décor. SNIF!!

Samedi c’est le départ. Je retourne voir une dernière fois le gave.

 

HALIEUTIQUEMENT VOTRE!

 

 

 

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