DU VENT, DU VENT, DU VENT

Bonjour à tous.

Une nouvelle fois nous sommes partis faire un petit tour sur le nokill de VIREY SOUS BAR.

Une après midi bien triste ou le soleil avait décidé de faire grève mais ou le vent lui s’en donnait à coeur joie pour nous contrarier dans la précision de nos posés.

 

Le niveau de l’eau est encore plus bas, les veines très bien dessinées demande une grande précision, un écart de quelques centimètres et le poisson repéré n’esquisse pas le moindre mouvement, un bas de ligne trop grossier et la sanction est immédiate c’est le « refus ».

 

La clarté de l’eau permet de voir le plus petit caillou, donc voir le poisson n’est qu’un jeu d’enfant surtout si celui-ci ne vous pas repéré, mais le grand escogriffe d’1M80 que je suis et qui plus est brandissant un fouet peut se voir de loin, mais cette arc en ciel d’une trentaine de centimètre du parcours ne m’a pas vu, ce qui m’a permis de lui présenter une petite nymphe pheasant tail tête cuivre et la faire mordre à vue.

 

Quelques gobages seront visibles mais rien de bien probant, seulement un ombre d’une vingtaine de centimètre se laissera séduire par ma petite olive cul de canard.

 

Nous redescendons vers la passerelle pour y exploiter les grosses veines d’eau si productive habituellement, mais quand se n’est pas le jour il faut se poser les bonnes questions sans se faire de noeuds au cerveau.

 

Quelques ombres pas bien gros seront pris avec ma petite olive et également quelques vandoises, le coup du soir sera inexistant et les quelques gouttes qui se mettent à tomber auront raison de notre persévérance et nous décider de ranger nos fouets.

 

Nous pouvons maintenant nous consacrer au breuvage réconfortant d’un bon saint émilion qui accompagne notre repas.

 

Pas facile la pêche en ce samedi de juillet, mais qu’il est bon de se retrouver au bord de l’eau pour fuir le tumulte citadin.

 

NOKILL

 

HALIEUTIQUEMENT VOTRE !

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