QUE CE FUT DUR!

Bonjour à tous.

Pour mon ami Laurent et moi la rivière ce n’est pas avant l’ouverture de l’ombre, alors pour palmer un peu c’est « réservoir », donc direction le LAC DU CHÂTEAU de Vert en drouais et ces grosses arcs.

Arrivés vers 8H30, le lac est lisse comme une peau de bébé, quelques marsouinages de ci de là, puis le vent de sud/est se lève, de belles vaguelettes se forment, le soleil est voilé, la température est agréable, la rosée mouille nos chaussures.

Nous préparons le matériel, deux cannes pour chacun, armées de soies flottantes pour une et flottantes pointes plongeantes pour l’autre.

Nous nous promenons le long de la berge, Laurent attaque avec un streamer alors que pour moi c’est comme souvent chiros et nymphes, mais les touches sont inexistantes, pas une tirée, pas un gratouillis, nous les promenons à des profondeurs différentes, mais rien.

Nous continuons notre prospection, nos changements de mouches, nous rallongeons les bas de ligne, nous passons de deux à trois mouches, nous ne mettons qu’une grosse sèche, un « goddard » pour tenter de les surprendre, mais toujours rien, puis la touche sur le streamer noir de Laurent, la bagarre sera de courte durée, décrochage!

A mon tour, je passe aux streamers, un noir en lapin avec bille orange, premier lancer, je laisse descendre puis au moment de l’animer, bang! Grosse tirée dans la soie, le poisson file et tout d’un coup revient vers la bordure à toute vitesse, je suis obligé de reculer rapidement pour garder le contact, deux, trois aller et venues devant la berge, c’est un beau parpaing me glisse Laurent, magnifique poisson de 70+, mais sa défense me laisse sur ma fin, elle finit à l’épuisette assez rapidement, une photo rapide et retour à l’eau, se sera le seul poisson touché de la matinée, dur!

Pour l’après midi, nous continuons à chercher et pour chercher nous cherchons, je dirais même que nous galérons, pour nous soulager, nous voyons que nous ne sommes pas les seuls à être en peine, les pêcheurs du bord comme nous sont également dans la misère! Il n’y a que les pêcheurs en barque qui sortent leurs épingles du jeu, mais que sur certains secteurs.

Puis sur les coups de 17H, oui 17H! Nous voyons les sialis, puis quelques chiros émergent, les ronds sont présents mais encore hors de portée de nos lancers, mais soyons patients le vent va rapprocher cette pitance de la bordure et par la même les truites. aussitôt dit, aussitôt fait, les poissons gobent plus près, ils sont à bonne distance, mon sedge et mon chiros ne sont pas dédaignés, 17H15 je touche mon deuxième poissons et juste derrière Laurent fait son premier poisson, ouf! Il commençais à entrevoir la bredouille.

Profitons en, cela risque d’être court comme coup du soir, alors nous profitons et nous touchons de belles truites (50+) à la défense bien plus violente que ma grosse du matin.

Effectivement se fut court, car lorsque le vent s’est calmé les ronds ont fait de même, il est 18H30 plus un touche, les gobages et autres marsouinages sont maintenant au large, impossible à atteindre.

Il est tant de rentrer, nous partons soulager et heureux d’avoir passer une bonne journée tout de même, celle ci fut compliquée, j’aime ces journées difficiles, pleines d’enseignements et qui me conforte dans mon sentiment que même si ces poissons sont des poissons de réservoir, ils ne sont pas pour autant des poissons faciles de même que la pêche en réservoir n’est pas toujours une pêche facile.

HALIEUTIQUEMENT VOTRE!

QUE CE FUT DUR!QUE CE FUT DUR!QUE CE FUT DUR!

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