Enfin les vacances sont arrivées,direction Briançon et la vallée de la clarée, le temps est magnifique, après l’installation au camping je vais me promener le long de la rivière histoire de m’imprégner de l’atmosphère et découvrir mon terrain de jeu pour quinze jours.
La rivière est magnifique, le cadre somptueux avec toutes ces montagnes qui m’entourent, j’ai l’impression d’ètre au paradis de la pèche.

Après une bonne nuit pour récupérer du trajet (700km), je vais inspecter la rivière pour connaitre quels types d’insectes y logent, des porte-bois à profusion sont accrochés au cailloux, je me dis que les éclosions de thrycoptères doivent ètre intenses, quelles perles se cachent sous les cailloux, je me régale d’avance des coups du soir.
Ma première soirée de pèche ne s’annonçait pas trop mal, j’attaquait directement au pied du camping, premier courant, premier gobage, premier poisson une petite fario de 12cm, joli poisson quand mème, je remonte la rivière en peignant les veines d’eau, deuxième gobage, raté, pas grave je suis déjà heureux d’ètre à la pèche, je continue ma remotée jusqu’au pont des amoureux mais plus rien, pas un gobage, pas un poisson en vu, il est tard je retourne au camping avec la ferme intention de faire mieux la prochaine fois.
La vieille ville de Briançon est superbe avec ses fortifications de vauban et le panorama sur la vallée de la durance et ses montagnes est un régal pour les yeux du citadin que je suis.
Pour mon deuxième soir je décide d’aller en dessous de plampinet sur les conseils de thibault guilpain (champion du monde de pèche à la mouche) qui tient un magasin de pèche à Briançon.
La rivière a le mème profil qu’à la vachette inspection des cailloux mème topo du porte-bois en pagaille,
j’attend de voir si une activité va ébranler la rivière les minutes passent la peine ombre s’installe mais rien ne dérange le frais glou-glou de la rivière, pas un rond, pas une éclosion, je continue à attendre jusqu’à la nuit noir mais rien ne se passera, je pècherai quand mème se secteur, mais mon impression de rivière vide prend le dessus, je rentre au camping avec un sentiment amer que je ferai passer avec une bonne anisette.
La session suivante se déroulera sur le no-kill de névache, la haute vallée est superbe avec ses montagnes encore plus proche de moi.
La rivière à névache est moins agitée que plus bas dans la vallée un long bas de ligne est de mise car l’eau est vraiment très claire.
Sur ce secteur idem, pas d’éclosion malgré la presence d’insectes sous les cailloux, seulement 2 riquettes entre 10 et 15cm honoreront mon petit cul de canard # 18.
Je continuerai mon périple jusqu’à la nuit mais plus rien ne se passera.
Avec ma femme nous décidons d’aller voir le LAC LARAMON 2350m d’altitude.
Le départ à 6 heures du matin par 2 degrés à gla-gla.
La montée au lac est magnifique avec ses montagnes qui s’illuminent au levé du soleil,tiens il a neigé cette nuit les cimes au delà de 2000m sont toutes blanches.

Après 1h30 de marche, arrivée au lac laramon et accueilli par une hermine qui fait des bonds de rochers en rochers.
Je contemple le paysage et en prend plein les yeux, je suis heureux.
Je vais d’abord vers le déversoir quelques poissons se manifestent, ma première truite sera un bébé de 5cm « éclat de rire ».
Un peu plus au large des gobages prometteurs m’interpelle, juste en lisière de la frisure créé par le vent, mon bas de ligne en 10/100 se déploie et ma mouche se pose délicatement sur l’eau, un joli gobage fait disparaitre mon imitation, il s’en suit une bagarre digne des combats de gladiateurs, je crains pour mon 10/100 mais le poisson fini par se rendre, une superbe fario de 30cm. La suite de la journée me permettera de m’éclater avec de superbes poissons entre 25 et 35cm.

La suite de mes périgrinations halieutiques sur la clarée me laisseront sur ma faim, pas une éclosion, pas ou peu de gobages, très peu de poissons vus, mais la région est vraiment magnifique et les randonnées somptueuses.
« HALIEUTIQUEMENT VOTRE »